Fonctionnement de la magie

La magie est omniprésente sur Ilos, invisible et impalpable. Lorsqu'une personne fait usage de la magie en lançant un sort, elle canalise l'énergie magique autour d'elle, agissant comme un siphon pour l'expulser ensuite. La magie est extrêmement instable, c'est pourquoi un petite erreur dans la gestuelle de canalisation peut entrainer une mort violente du lanceur de sorts. C'est pour ces mêmes raisons qu'un mage a énormément de mal à interrompre un sort qu'il est en train de lancer. Dans 90% des cas, si la concentration n'est pas suffisante, cette action se solde par une mort subite du lanceur de sort. C'est aussi à cause de cette instabilité que la magie est très réceptive à l'équilibre et l'harmonie du lanceur de sort, l'exercice de la magie nécessite donc une condition physique parfaite.
Il existe cependant divers matériaux facilitant la canalisation de la magie. Bruts, ces matériaux ne font qu'accentuer l'instabilité de la magie, mais travaillés, ils apportent un confort indéniable à la manipulation de la magie.

Lorsque qu'un sorcier canalise la magie, il canalise en fait l'un de ces sept éléments, laissant les autre de côté. Un lanceur de sort peut canaliser plusieurs éléments en même temps, mais plus le nombre d'éléments canalisés augmente, plus la difficulté de les contrôler s'accroit.
Par exemple, si un mage désirer lancer un éclair, il canalisera l'élément Air avant de le projeter sur sa cible. Si ce même mage décide d'utiliser un sort de nécromancie, il devra faire appel le plus souvent aux éléments Terre et Ténèbres.

Attention: L'élément canalisé doit être choisi pour ses propriétés, et non en fonction du résultat souhaité. Par exemple, si un mage lance une boule de feu pour brûler son ennemi (ce qui, nous sommes tous d'accord, entrainera la douleur) il devra canaliser seulement le feu, puisque la douleur est une conséquence de la brûlure. Il ne devra donc pas canaliser les Ténèbres pour sa propriété de douleur. En revanche, si ce même mage désir que sa boule de feu entraine une douleur supérieure à celle de la brûlure, il devra, dans ce cas, également canaliser les ténèbres. De la même façon, un mage qui voudra faire croitre des lianes pour enchevêtrer son adversaire devra non seulement faire appel à la Terre, mais aussi au Temps, puisque la croissance démesurément rapide ne peut pas se faire sans accélération, donc, nécessite le Temps.

La magie n'est pas définie clairement en un nombre de sorts précisément définis. Il existe effectivement un nombre important de sorts très connus appris par la plupart des mages. En réalité, un sort est une sorte de puzzle abstrait composé de symboles et de syllabes mis à la suite pour obtenir une cohérence. Il y a un symbole et une syllabe pour chaque chose, et le choix et l'ordre d'assemblage de chaque symbole et chaque parole détermine le sort. Si on reprend l'exemple du mage qui lance un éclair, il devra faire avec ses mains les symboles de la foudre, de la projection et de l'hostilité. Le geste de la foudre permettra de canaliser l'énergie de l'air en foudre, celui de la projection indiquera que la cible du sort n'est pas le lanceur de sort lui même, quand à celui de l'hostilité permettra à l'éclair de frapper et de blesser la cible.
Grâce à ces nombreuses possibilités, le mage peut créer ses propres sorts selon les besoins de la situation. Il doit cependant faire très attention à l'ordre de ses paroles et de ses gestes, sinon, le sort n'aura pas les effets escomptés.