Les Chroniques d' Ilos

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum RP medieval fantastique

Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

    [S] Samyhaan Vaëlyha - Archimage d'Endyl

    Samyhaan Vaëlyha
    Samyhaan Vaëlyha
    Archimage d'Endÿl


    Messages : 102
    Date d'inscription : 10/04/2009

    Feuille de personnage
    Sexe: Feminin
    Age: 29 ans
    Race: Arkéenne

    [S] Samyhaan Vaëlyha - Archimage d'Endyl Empty [S] Samyhaan Vaëlyha - Archimage d'Endyl

    Message  Samyhaan Vaëlyha Mar 26 Mai - 17:22

    ¤ Samyhaan Vaëlyha ¤



    Nom: Vaëlyha
    Prénom: Samyhaan
    Âge: 29 ans
    Race: Arkéenne
    Royaume: Endÿl
    Magie(s) : Toutes sauf Nécromancie et Vitamancie
    Poste dans le royaume: Archimage

    Image original de Diane Ôzdamar.

    Caractéristiques physique:
    Oh, comme la nature a été affable avec toi, douce Samyhaan. Elle aurait pu te façonner dans l'argile, mais elle t'a forgé dans la poussière d'or et le diamant. Elle t'a doté d'un peau subtilement halé, semblable aux premières lueurs Solaire. Gracieusement, elle t'a alloué deux sublimes jambes longues et fuselées, te portant avec ton allure délicate et souple. Généreusement, elle t'a offert un ventre plat et un corsage outrageusement sucré. Charitablement, elle t'a fait don de deux bras fins, terminés par des mains de parfaite physionomie. Mais aucune autre partie de ta divine silhouette n'a été aussi immodérément magnifié que ton harmonieux visage qui se retrouve encadré par de longs cheveux bruns ondulés qui tombent en cascade fluide sur tes épaules aux courbes suaves. Le point le plus attirant de ton faciès, est sans contexte tes yeux, couleur prune, profonds et expressifs. Surmontés de fins sourcils sombres, ils ont contribué à ta réputation comme "La fille aux yeux d'Améthyste". Ton nez, droit et fin, surmonte tes lèvres, fines elles aussi, d'un rouge pâle, mais toujours souriante pour ceux qui croisent ton regard d'azur nocturne. Oui Samyhaan, tu es une femme incontestablement jolie, si jolie même que beaucoup d'hommes te regarderaient marcher dans un parc pendant des heures entiers, sans cligner des yeux, de peur de l'évaporation du mirage.

    Et comme si cela ne suffisait pas, tu te pares des plus belles étoffes. Tu acquières et te vêtis des plus magnifiques robes que la couture Endÿlienne puisse créer, qu'elles soient en soie, en lin, avec ou sans voilages de mousseline. Mais toutes, sans exceptions te donnent un air féérique en voletant aux gré des vents, ou sous l'impulsion de ta démarche féline. Toutes son légères sur ton corps, et pourtant, grâce à l'enchantement que tu leur prodigues, aucune ne te laisse subir la dure morsure glaciale de l'hiver. Pour assortir ces gargantuesque garde robe, tu te pares des milles et un bijoux. Or, argent, platine, rubis, saphirs, émeraude; aucune n'est en reste. Tu les portes avec grande modération, ce qui fait que jamais tu en mets trop, et jamais tu n'es mets que trop peu, mais juste ce qu'il faut. Pour toutes chaussures, tu enfile la plupart du temps une paire de sandale de cuir, dont les lacets épousent amoureusement le contour de tes mollets pour venir arrêter leur course un peu au dessous de ton genoux délicat. Oh, comme tu es ravissante douce petite Samyhaan.

    Ta démarche est posée, et féline, presque sensuelle, si bien que lorsque tu foules les pavés de la capitale de ton pas léger, le peuple t'admire. T'entends tu pas, ô sublime Samyhaan, la foule scander ton nom, et les hommes fantasmer ton corps? Tu es aimé de ton peuple, petite fleur, car tu es proche de lui, et tu lui souris à chacune de tes apparitions en publique. Tu n'as pas le sourire charmeur, non. Le tiens a un qualité beaucoup plus enviable, puisqu'il est franc, et réconciliateur. Ô sublime Samyhaan, même ta façon d'être respire ton assurance, ta générosité, et ta bienveillance. Elle réussi même à masquer cette horrible cicatrice dont les lèvres s'infectent jour après jour, cette cicatrice que le destin à laissé sur ton esprit.

    Mais ne savais-tu pas, ô fraiche Samyhaan, que ta beauté, était ta plus grande Malédiction?

    Caractéristiques morales:
    Ô Samyhaan, le courage qui te tient fermement n'a d'égal que la peur qui lacère perpétuellement ton cœur. Quelque soit l'épreuve, tu l'affrontes, droite, et fier. Tu es un modèle de droiture pour tous, et bien souvent, ta parole fait foi. Oh, comme la Nature a été généreuse à t'offrant toutes les qualités d'un bon meneur : respect, autorité, droiture, valeur, force, puissance, justice, mais également sympathie et douceur. Ton plus grand défaut étant sans doute ta colère, bien que toujours justifiée, elle est généralement dévastatrice. Ami ou ennemi, tu anéanti tous ceux qui ont osé provoquer ton courroux.
    Sous ton apparence douce et fragile, toujours souriante, se cache une femme dont la simple présence et le simple regard peut intimer le silence aux foules, ou au contraire, les déchainer.
    Tu n'es pas un modèle de sagesse et de raison Samyhaan. Tu as encore ce zèle des jeunes personnes, préférant écouter ton cœur plutôt que ta raison, mais prends garde, ce sinueux sentier peut causer ta perte.
    Ne supportant pas que les choses échappent à ta compréhension, ou ton influence, tu ne tolère ni les surprises, bonnes ou mauvaises, ni l'échec. De ce fait, par pur instinct protecteur, tu te montres d'une poigne de fer envers les personnes qui te sont le plus proches, n'acceptant leur faiblesse que dans une certaine limite. A contrario, tu valorise l'effort et le surpassement de soit, l'intelligence et le réflexion.
    La chose dont tu as certainement le plus horreur, reste l'injustice, et la violence gratuite, qu'elle soit physique, ou morale.

    Lorsque tu laisse choir la veste politique, tu te montres tout autre, plus vulnérable et douce, plus compréhensive et maternelle. Tu laisses ta fermeté et ton autorité au profit d'une profonde empathie et d'un magnifique sourire radieux.

    Il serait impossible de faire une liste de toutes tes peurs, mais une te paralyse, celle de te retrouver seule, sans n'avoir plus personne sur qui compter. Te faire abandonner, comme tes parents l'ont fait jadis.

    Tu es une fragile petite Rose, Samyhaan, mais chaque Rose a ses épines.

    Autres: Naturellement et inexorablement poissarde, et c'est incurable, car comme le dirait ce cher Dr House : La Chkoumoun n'est pas une maladie.

    Lorsque fleuriront les ifs sur les tombes viendra au monde le Lys,
    Fragile, elle aura pourtant plus de puissance qu'une armée en marche.
    Plus belle que le Soleil, aux yeux violets, porte d'une âme éreintée
    Elle sera l'aube et le crépuscule, commandera aux Dragons même
    Elle sera le soufflet aux hommes, Rose parmi les marguerites,
    Elle sera l'insulte suprême, hyménée sans alliance.
    Fleur du Réveil, viendra alors dans sa conscience une Autre Perdue
    Et cette Autre marquera le début de la nouvelle ère, et la fin de l'ancienne.
    Vent des Hivers et Croc des Écailles, Tourmente et Envol
    Sang pour haine, amour pour présent,
    Pourtant, eux trois formeront le triangle parfait,
    Qui plongera le monde dans sa fin, ou l'élèvera vers un nouveau règne.
    Quand la mort tenaillera la vie de la Rose,
    Alors son destin sera fait.
    Pourtant, elle survivra et s'élèvera plus haut que n'importe qui,
    Pourtant, elle survivra et gouvernera.
    Sous ses pieds fleuriront les reliques anciennes ou s'effaceront les traces séculaires de la Dragonne de Sang

    Histoire :

    Premier parchemin : Améthyste


    Tu n’es pas née dans la dentelle, ô Samyhaan, mais parmi la classe moyenne Endÿlienne. Tu ne t’en souviens peut être pas, mais ta mère était boulangère, et ton père, garde. Aucun des deux ne pratiquait couramment la magie. En y réfléchissant, c’est dommage, ça aurait pu changer ta vie. Le jour de ta naissance, tous furent étonnés de voir la couleur de tes yeux. Il faut dire que tu es la seule Arkéenne avec un regard d’améthyste. Mais là n’est pas le plus étonnant. Te rends tu compte Samyhaan, qu’une Oracle de sang est venue te rendre visite le jour de ta naissance ? Un de ces quatre femmes légendaires qui parcourent le monde ? Elle est venue te voir, à ton premier jouer de vie, alors qu’elle ne viendra jamais pour certains, et ne se montrera que tardivement pour d’autre. Te souviens-tu de son visage, à la fois si jeune, et si ancien. Et de son regard, qui semblait porter le plus lourd fardeau du monde. Tu ne t’en souviens pas, mais ses cheveux étaient couleur argent et flottaient derrière elle comme un voile. Sous la stupéfaction de tes parents, elle s’est penchée sur ton berceau. Tu pleurais à ce moment là. De peur ? La faim ? Toi seule le savais. Et puis, l’Oracle de sang a prononcé ta prophétie, sibylline :

      Lorsque fleuriront les ifs sur les tombes, viendra au monde le Lys,
      Fragile, elle aura pourtant plus de puissance qu'une armée en marche.
      Plus belle que le Soleil, aux yeux violets, porte d'une âme éreintée
      Elle sera l'aube et le crépuscule, commandera aux Dragons même
      Elle sera le soufflet aux hommes, Rose parmi les marguerites,
      Elle sera l'insulte suprême, hyménée sans alliance.
      Fleur du Réveil, viendra alors dans sa conscience une Autre Perdue
      Et cette Autre marquera le début de la nouvelle ère, et la fin de l'ancienne.
      Vent des Hivers et Croc des Écailles, Tourmente et Envol
      Sang pour haine, amour pour présent,
      Pourtant, eux trois formeront le triangle parfait,
      Qui plongera le monde dans sa fin, ou l'élèvera vers un nouveau règne.
      Quand la mort tenaillera la vie de la Rose,
      Alors son destin sera fait.
      Pourtant, elle survivra et s'élèvera plus haut que n'importe qui,
      Pourtant, elle survivra et gouvernera.
      Sous ses pieds fleuriront les reliques anciennes ou s'effaceront les traces séculaires de la Dragonne de Sang.


    Et puis elle disparue, aussi vite qu’elle était venue, te laissant dans l'insouciance, et tes parents dans l’ignorance et l’incompréhension.
    Tu apprendras plus tard, ô merveilleuse Samyhaan, que rien n’est plus cruel que le futur…

    Deuxième parchemin : Toute de noir vêtue


    Tes premières années se passèrent dans l’insouciance, petite Samyhaan, à courir dans les grandes plaines Endÿliennes couvertes de fleur et à respirer leur parfum, ou à jouer à chat dans les rues, avec les autres enfants de ton âge, te salissant les jupons de toile avec de la poussière. Et pourtant, un jour, quelqu’un frappait à la porte de ton humble maison. Tu lui as ouvert, et à reconnu l’armure intégrale de la garde Endÿlienne. Ton père ? Non, simplement son supérieur. Le sergent Hemm, porteur de la missive au cachet noir. Ce cachet qui annonce le deuil, mais ça, à ton âge, jeune Samyhaan, tu ne le savais pas. Tu n’as pas compris pourquoi, derrière toi, ta mère s’est effondrée, en pleures, murmurant entre deux sanglots, que non, ce n’était pas possible, qu’il devait y avoir une erreur. Et pourtant, cela était. Ehrick Vaëlyha, garde, ton père, est mort ce jour là, en mission. Le lendemain, tu n’as pas saisi pourquoi ta mère, toute de noire vêtue t’as sommé de te vêtir de noir toi aussi, toi petite fille joyeuse amoureuse des couleurs. Et vous êtes donc parties, main dans la main, sur le petit sentier menant vers le cimetière, cet endroit sombre et glauque que tu n’aimes pas. Quelle signification cette journée a eu pour toi douce Samyhaan ? Qu’as-tu vu ? Une grande boîte de bois partir sous terre, sous les pleurs des personnes que tu ne connais pas, mis à part ta mère, bien entendu. Alors, en fille sage, tu restes là, debout, à regarder des hommes en armure emporter le corps de ton père, pour le déposer au fond d’un trou creusé dans l’herbe verte. Tu es trop jeune pour comprendre la mort, petite fleur, mais lorsque tu réaliseras, toi aussi, tu pleureras. En attendant, chaque jour, les uns après les autres, dès qu’un quidam frappe à la porte de ton humble demeure, tu ouvres la porte, pleine de joie, en criant « Papa ! », pour être finalement déçue, et au loin, tu entends à chaque fois les sanglots de ta mère. Qu’est-ce qui la rend la plus triste ? La solitude ? La perte du mari ? Ou le fait de voir sa fille ne pas comprendre le décès de son père ?
    Mais un jour, tu as réalisé, et ce jour, tu as pleuré. Je te revois encore, sur ton lit, dans les bras de ta mère, les larmes coulant sur vos joues. Ne t’avais-je pas dis, que le futur était cruel ? Mais accroches toi, ô fragile Samyhaan : ta vie ne fait que commencer…

    Et la vie reprit, lentement mais surement. Le sergent Hemm devint comme un oncle protecteur. Mais il n’était pas là, ce jour là, il n’était pas là ce jour maudit. Était-il là, lorsqu’un homme, d’apparence anodine est entré chez toi ? Non. Mais pourquoi cet homme avait il un couteau ? Pourquoi ? Et pourquoi a-t-il demandé à ta mère de s’écarter, promettant que « ça sera bref » et que tu nous souffriras pas, petite Samyhaan ? Mue par un instinct de survie, tu cours, et tu te caches dans le placard, pendant que ta mère, désireuse de ton protéger, reçoit les coups d’un poignard qui t’était destinée. Par l’entrebâillement des portes de ta cachette, tu vois ta mère s’écrouler, et son liquide vitale, rouge, satiné, se répandre sur le sol. Oh, comme tu es triste Samyhaan, mais tu n’as pas le temps de faire trop attention à se sentiment de perte, puisque l’assassin se dirige vers le placard où tu es. Est-ce ton cœur qui bat si fort ? As-tu peur de mourir mon enfant ? Il ne faut pas, tu ne mourras pas, pas aujourd’hui. Du fond de ta cachette, tu entends un bruit assourdissant, comme un craquement de bois, et tu devines ce qui fut un jour la porte d’entrée, voler en éclats. Plusieurs personnes entrent. Tu reconnais ton oncle Hemm, les autres visages te sont inconnus. Il ya deux femmes, une visiblement jeune, à peut près 22 ans, brune. L’autre est blonde, grande, et l’air visiblement concentré. De la main de cette dernière, tu vois jaillir une flamme, grandissante, grossissante, embrasante, qui vient danser frénétiquement avec l’homme au poignard, le faisant hurler de douleur, avant de le mettre à terre et de noircir sa peau.
    Tu sors alors de ta cachette, et accours sur le corps inerte de ta mère, tes mains, ton visage et tes habits sont maculés de son sang, mais tu ne veux pas la lâcher, et tu pleures, tu hurles qu’on te la ramène, mais rien n’y fait. Aujourd’hui, Emilia Vaëlyha, boulangère, ta mère, est morte. Et en l’espace de deux ans, te voilà orpheline.
    Doutais-tu encore de l’atrocité du futur ?

    Troisième parchemin : Rage-Runes


    Après le décès de tes parents, tu fus emmenée à Myrr, capitale d’Endÿl, où le précepteur Hyllen fut office de père adoptif. Il se chargea de t’apprendre la magie, où tu te révélas fortement douée. Tu ne profitas que peu des joies de la grande ville, préférant la grande bibliothèque de ton mentor. De ce fait, tu ne te fis pas d’ami, restèrent en contact avec toi, que ceux t’ayant dérobé aux griffes d’un funeste destin. Hemm prenait régulièrement de tes nouvelles par missives, tu te souviens ? Comme tu étais heureuse à chaque fois qu’une de ses lettres arrivait. Tu bondissais de joie, et l’espace d’un instant, le spectre tourmenté de ton passé s’éloignait.
    Très vite, en l’espace de dix ans, tu as acquis ce que d’autre apprennent en quarante an. Et tu voilà mage diplômée. Heureuse de ta réussite, tu n’as pas vu la fierté sur le visage de ton mentor. Mais ton parcours ne s’arrête pas là. Quatre ans plus tard, l’Archimage Keldarion abandonne son poste, partant pour Hyperboréa. S’organise alors la Célébration de l’Or, fête organisé en signe du départ d’un Archimage, et de l’avènement de son successeur. C'est d'habitude, une célébration qui s'organise à la mort d'un Archimage, Meraziel Keldarion étant le premier à quitter son poste. Et comme tous les mages au service de la contrée d’Endÿl, tu reçois une ordonnance pour l’inscription au tournoi. Tu n’avais pas le droit de refuser. Les lois sont les lois.
    Te voilà donc inscrite, participante numéro 1457, Samyhaan Vaëlyha; et dans cette longue liste, tu vois des noms de sorciers dont tu as entendu parler : Mickaïl l'infâme, Héleine l'intouchable ou encore Pragan le silencieux. Au milieu de l’odeur de viande rôtie, de bière, et au son des trompettes, te voilà sur l’arène, avec des milliers d’yeux braqué sur toi. En face de toi, un homme d’âge mûr qui te toise. Il sera ton premier adversaire. Fort heureusement ce n’est pas un combat à mort. L’arbitre donne le signal. Le combat commence.
    Brutalement tu as une décharge d’adrénaline. Tu n’attends pas, et tu commences à canaliser la magie présente autour de toi. Avec attention et concentration, tu attires à toi l’essence primaire de l’Air, avant de la relâcher en une onde de choc qui sort ton adversaire du ring, lui offrant un petit voyage au pays des rêves.
    Stupeur.
    Il ne t’a fallut qu’un sort pour venir à bout d’un mage diplômé et entrainé. Peut être t’avait il simplement sous-estimé. Quoi qu’il en soit, lui est disqualifié, et toi, tu continues le tournoi. Les duels s’enchaînent, et toujours, tu viens à bout de tes adversaires, certains plus coriaces que d’autre, mais à chaque fois, tu marches main dans la main avec la Victoire, si bien qu’un surnom montre progressivement dans les tribunes : « Rage-Runes ». Ainsi seras tu surnommé.

    Mais lors de la 7ème manche, tu te retrouve face à Héleine l'intouchable, qui a hérité ce surnom de sa grande capacité à interrompre volontairement ses propres sorts pour se téléporter afin d'éviter toutes formes d'attaques, qu'elles soient magique ou non. Dans son regard tu lie un mépris simulé, cachant une grande inquiétude, après tout, tu es Rage-Rune, et tu n'es pas une adversaire facile petite Samyhaan. Le début de l'affrontement est donné. Tu appelles à toi l'énergie de la terre pour essayer d'enraciner ton adversaire, mais cette dernière est plus rapide que toi, et avant que tu ne termines ton sort, l'Intouchable s'est déjà évaporée pour réapparaître près de toi. La surprise te fait interrompre brutalement ton sort, qui t'explose entre les doigts, et manque de peu de t'éjecter du ring. Mues par un instinct de combativité hérité de feu ton père, tu te relève immédiatement, et esquive la bourrasque qu'Héleine t'envoie. Ta stratégie s'impose d'elle même dans ton esprit : immobiliser ton adversaire et l'empêcher de se téléporter pour qu'elle ne puisse pas s'échapper. Dans les cris du publique, tu hurle tes incantations, et fait tes gestes avec un précision déconcertante. "HATATYRU!" Pendant que tu prononce cette incantation, te sens venir se loger dans le creux de tes mains des serpents d'énergie élémentaire qui remontent le long de tes bras, et que tu finis pas chasser sous la forme d'une explosion de lumière, pour éblouir l'autre prétendante. Mais encore une fois, elle s'échappe in extremis. Le combat dûr, s'éternise, sans qu'aucune de vous ne semble prendre l'avantage sur l'autre, puis, dans ton esprit agile survient l'illumination, jeune Samyhaan, et tes yeux fatiguées se mettent à pétiller de malice. Il te suffirait de ne pas prendre Héleine pour cible, mais de lancer un sort à zone large qui prendrait effet sur tout le ring... et c'est ce que tu fais. Du bout de tes longs doigts fins tu appelles à toi l'essence du feu, tu la modèle, tu la façonne, tu lui impose ta volonté de fer, tu créé avec ce qui ne peut pas être touché, et tu finis pas libéré cette énergie sous la forme d'un grand sortilège d'hébètement. Héleine a beau esquiver, elle reste malgré tout dans le champs d'action, et se retrouve par surprise, sous l'effet de ton maléfice, l'air vague, immobile, debout, en plein milieu du ring, inactive. Il ne te reste plus qu'à la propulser hors du ring, douce Samyhaan, pour t'accorder la victoire.

    Contre toute attente, tu te retrouves en final contre un puissant sorcier de renommé nationale, Ervhé le Borgne. La bataille fut rude. Un coup, une riposte. Un autre coup, une parade. Tu commences à fatiguer et la sueur coule dans tes yeux de prune, mais tu arrives à lancer un sort majeur de métamagie qui prend ton ennemi par surprise, et lui bloque l’accès à la magie. Tu n’as plus qu’à le pousser magiquement en dehors du ring pour que la victoire soit à toi, chose que tu ferras.
    Et te voilà proclamée Archimage Endÿlienne. Toi, jeune Samyhaan, qui était loin d’être favorite à ce tournoi, te voilà parmi la plus haute sphère décisionnelle de la contrée. Tu n’as rien demandé, tu devais participer à ce tournoi, en espérant être rapidement éliminée. Malgré cela, tu accepteras la dure tâche qui t’incombe désormais.

    Les années passèrent, et toi, Samyhaan dite Rage-Runes, fut rapidement adoptée par ton peuple qui t’es fidèle, car pour lui, tu sues sang et eau, car pour son bonheur, tu n’hésites pas à te mettre à dos les quatre autres Archimage. Samyhaan, petite fille du peuple, petite roturière, aujourd’hui te voilà Reine.

    Ne t’avais-je pas dis que le futur est avant tout insoupçonné ?


    Dernière édition par Samyhaan Vaëlyha le Jeu 8 Avr - 8:28, édité 4 fois

      Sujets similaires

      -

      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai - 15:31