[A] Aleyka Diaprédès

Nom:
Diaprédès
Prénom:
Aleyka
Âge:
32 ans
Race:
Arkéenne
Pays Natal:
Endÿl (mais n'y vivra jamais), a vécu une grande partie de sa vie à Hyperboréa, et vit maintenant à Alarja (on pourra pas dire qu'elle a pas voyagée.)
Magie(s) :
Ne maîtrise pas la magie, faute de maître, mais elle a des affinités avec les éléments Temps et Air.
Poste dans le royaume:
Esclave personnelle de la Souveraine d'Alarjan ("D'ailleurs sans moi, ça fait bien longtemps qu'elle se serait envolée tellement sa tête aurait gonflée!" dixit Aleyka...)

Caractéristiques physique:
Aleyka n'est pas particulièrement grande, mais du haut de son mètre soixante-huit elle reste dans la moyenne des Arkéens, bon, peut-être pas en fait mais ce n'est pas bien important. Plutôt fine, elle n'est pas particulièrement musclée ni robuste, ses épaules sont plutôt petites, n'ayant pas une poitrine particulièrement fournie à porter. Ses cheveux descendent en dégradés jusqu'au milieu de son dos, finissant en ondulant légèrement, et leur couleur noire est parsemée de mèches argentés. Elle préfère les laisser généralement libres, sauf dans les cas où elle doit accomplir une tâche physique quelconque. Sa peau est assez clair et elle n'a pas de cicatrices, sauf peut-être une ou deux remontant à l'enfance mais n'étant pas assez importante pour être remarquées. Les traits de son visage sont d'une finesse rare, même chez les Endÿliens, son nez est droit, sans la moindre cassure et formant une légère courbe, et sa bouche d'un rose presque rouge assez tendre. Et si ses yeux bleus sont souvent perdus dans les méandres de son esprit, lorsqu'il se fixe sur vous il devient aussi perçant et vif qu'une flèche, bien qu'il sache se faire doux pour certaines personnes (nous ne citerons pas la personne en question...).

S'il est rare qu'elle prenne part aux conversations des gens l'entourant, de par son statut d'esclave et de par le fait qu'elle préfère observer les gens et les étudier dans leur comportement, lorsqu'elle parle sa voix, sans être dure ou tranchante, grave ou aigue, fait que les gens l'écoutent, naturellement, calmant les tensions et rangeant les plus réticents à son avis. Par contre il arrive qu'elle s'énerve, et dans ces moments là et bien... Sa voix devient beaucoup plus cassante et blessante. Malheureusement, elle adoptera plus facilement ce ton là que celui, calme et doux, qu'elle possède normalement.

Au niveau des vêtements, la jeune fille n'est pas particulièrement difficile, du moment que ce qu'elle porte la couvre correctement et la protège un minimum des regards baladeurs de certains membres du Cénacle (seulement le regard, étant donné que le problème des attouchements à rapidement été réglé). Mais le plus souvent elle porte une robe de couleur bleu qui se marie extrêmement bien à son teint clair et qui, sous ses apparences plutôt légères, offre une chaleur appréciable qu'Aleyka accepte volontier, n'étant pas particulièrement habituée au froid régnant dans le pays des Alarjaiens bien que cela fasse désormais près de douze années qu'elle y vit. Parfois, sa peur du contact des autres ressurgit, mais elle arrive à peu près à la contrôler.

Caractéristiques morales:
Comment vous expliquer qu'il est très difficile de comprendre comment pense et est, de façon profonde, Aleyka? Assez probablement en vous faisant voir les contrastes existant en elle, en vous faisant comprendre qu'elle peut aussi bien être la glace que le feu, le calme comme la tempête.

Commençons par le côté le plus tranquille de sa personnalité, c'est à dire celui qui apparaît le plus souvent lorsqu'elle est seule ou qu'elle doit faire bonne figure, ou alors qu'elle est de bonne humeur et qu'on ne l'a pas trop embêté, bref, c'est son caractère dominant dira-t-on, le plus naturel chez elle. Dans les cas là elle se montre calme, souriante et agréable, toujours prête à rendre service, en d'autre terme, la petite fille modèle et heureuse qui aime faire sourire. Et lorsqu'elle est seule elle se fait alors rêveuse, regarde le ciel, observe ce qui l'entoure et apprend, comprend. Très instinctive dans ses relations, lorsqu'elle observe elle juge aussi, à une manie ou une façon de faire, de parler, si la personne est digne de confiance ou juste bonne à jeter, bien qu'elle n'aime pas juger les gens, mais elle ne peut pas s'en empêcher. Elle peut alors s'avérer être très utile car il est rare qu'elle se trompe sur ses impressions, mais comme de toute façon elle n'est pas forcément écouté, elle les garde souvent pour elle. Etant généralement très franche, elle n'hésite pas à dire ce qu'elle a à dire, ce qui conduit souvent à l'énervement de la personne en face d'elle, provoquant alors la colère d'Aleyka, et là, ça devient une toute autre histoire (et là, c'est le drame! XD).

En effet, une fois en colère, elle devient généralement hystérique, méchante et n'hésite pas à blesser la personne en face malgré les regrets qui viendront plus tard. Il arrive qu'elle insulte la personne responsable de sa colère et dans de rares occasions, elle en vient aux mains, ce qui, contrairement à ce que l'on pourrait croire, n'est pas forcément à l'avantage de l'adversaire, que celui-ci soit un guerrier ou non. Et oui, Aleyka sait très bien se battre malgré son petit gabarit. Bref. Lorsqu'elle est vraiment en colère, elle ne se contrôle plus du tout et ce n'est pas une bonne idée de décider à ce moment là de se dresser contre elle, vous l'aurez compris. Elle a probablement dû hériter ce côté explosif de son sang Hyperboréen qu'elle n'a pas...

Néanmoins, la plupart du temps, son caractère s'équilibre entre les deux ce qui fait que bien que ses remarques soient acerbes et impertinentes, elles n'en restent pas moins contrôlées et réfléchies, et elle évite d'être blessante à l'égard de la personne en face. Lorsqu'elle se trouve avec Astrid, il n'est pas rare de la voir entrer dans cette état là, et à de rares occasions celui plus haut.

Sinon ses valeurs sont assez élevées, elle est fidèle et possède un sens de l'honneur très développé, propre à tous les Arkéens. Elle tient énormément à sa liberté et déteste qu'on lui dicte sa conduite, rappelant étrangement les Alarjaiens sur ce point, ce qui explique qu'elle soit aussi prompte à l'énervement en présence d'Astrid. Elle déteste faire des coups bas et même s'il est vrai qu'elle a envie de tuer la plupart des Alarjaiens qu'elle croise, elle ne le fera pas car elle ne veut pas provoquer encore plus de problèmes que ceux existant déjà entre les différents peuples.

Histoire:
Erid Diaprédès était un marchand connu, voyageant souvent entre Hyperboréa et Enrÿl pour son commerce. Il partait, la plupart du temps, accompagné de sa femme et s'ils n'avaient pas d'enfant, c'était uniquement dû au fait que sa femme n'était pas fertile, tout du moins le pensaient-ils, et cela ne le gênait pas, ayant trop peu de la perdre au cours de l'accouchement.

Mais un jour, contre toutes attentes, sa femme tomba enceinte. Bien qu'anxieux, tous deux étaient heureux de pouvoir enfin avoir un enfant.

C'est au cours d'un voyage avec sa femme, enceinte d'environ cinq mois à ce moment là, alors qu'ils allaient passer la frontière Hyperboréenne, qu'elle commença à avoir des contractions. Mais quelle chance avait l'enfant de survivre? Il mourut, et la femme d'Erid survécu, bien que très mal en point. Ne pouvant pas se déplacer à cause de l'état plus qu'inquiétant de son épouse, ils restèrent quelques temps sur place.

Mais le jour du départ, alors que l'attelage allait reprendre sa route, un son attira l'attention de la femme, les pleurs d'un enfant. Elle le signala à son mari qui ne la cru d'abord pas, jusqu'à ce que lui-même les entende en tendant l'oreille. Erid découvrit ainsi, enrobé dans des couvertures, un petit enfant qu'il devina être Enrÿlien à la couleur claire de la peau. Une petite Enrÿlienne... Ils décidèrent de la garder, mais de crainte que des Erlÿniens souhaitent la récupérer, ils choisirent de taire son existence... Ainsi, Aleyka vécue.

Le temps s'écoula lentement, sûrement, voyant chaque jour grandir la petite fille qui avait été cachée dans la cave de la maison du marchand, sa femme s'en occupant. Pour s'occuper de la petite, celle-ci avait déclarée qu'elle allait arrêter son métier de magicienne, qui ne lui rapportait pas tant que ça. Ainsi la jeune fille reçu une bonne éducation, et s'il lui arrivait de faire des bêtises, récoltant quelques cicatrices au passage, elle était relativement sage et assidue dans le travail. Elle eu également une éducation religieuse et vénérait les Six Dragons au même titre que n'importe quel Hyperboréen. Bref, elle était élevée comme n'importe quelle Hyperboréenne et avait même des cours sur le maniement des armes, bien qu'elle n'en voyait pas encore l'utilité.

Lorsqu'elle eu 18 ans et quelques mois, elle parvint à sortir de sa cave, à sortir à l'extérieur, et là elle comprit. Elle comprit que sa vie n'était que la volonté de parents possessifs qui l'avaient enfermés, qui lui avaient volés sa liberté, des gens qui d'ailleurs n'étaient même pas ses parents, juste de sombres inconnus... Vous comprendrez alors que la colère monta en elle, si calme pourtant d'habitude, et que tout naturellement elle décida de prendre son envol et de les quitter, sans les prévenir, sans rien prendre avec elle.

Durant les premiers mois de sa nouvelle existence, elle eu du mal à vivre, tentant de ne pas mourir. Elle devint extrêmement indépendante, ne supportant même plus qu'on la touche, car au moindre contact elle se sentait oppressée, comme enfermée. Dormant le jour et se réveillant la nuit pour évoluer librement. Cela dura près de deux ans, pour prendre fin de manière brutale. Mais ces deux ans suffirent à lui forger le caractère qui aujourd'hui encore est le même, si ce n'est qu'elle supporte bien mieux le contact des autres.

Vers ses vingt ans, donc, alors qu'elle était un peu à l'écart de la ville, fuyant l'agitation, préférant rester tranquille. Mais elle entendit des gens venir vers elle, et d'après leur façon de marcher, leurs pas lourd, le bruit du métal cliquetant, ce n'était pas de simples citoyens. En les voyant elle reconnu facilement des marchand d'esclave, probablement Alarjaiens.. Se demandant ce qu'ils faisaient aussi près des villes, elle n'eut pas vraiment le temps de se poser plus longtemps la question car elle comprit bien vite une chose en voyant leur regard. C'était qu'elle était leur cible. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle le savait, et si en temps normal elle n'était pas pour fuir, il arrivait des moments où elle n'avait pas le choix. Elle avait beau courir vite, sa vie de pauvreté l'avait affaiblie, elle ne dormait que peu, bougeait tout le temps et mangeait rarement à sa faim. Mais ça ne l'empêchait pas d'être belle, et ça elle en avait plus ou moins consciente. Mais malgré ses efforts, elle se fit capturée puis enfermée, encore.

Dieu aimait les oiseaux, alors il a fait les arbres. L'homme aimait les oiseaux, alors il a fait les cages.

Ils passèrent la frontière Hyperboréane sans qu'elle sache comment, endormi qu'elle était à ce moment là. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle vit qu'elle n'était pas la seule à s'être réveillée. Ils étaient une vingtaine, entassés dans une grande cage. On les avait dépossédés de leurs biens. Tous étaient soit Hyperboréen, soit Endÿliens. Il y avait aussi des Non-Arkéens. Elle tenta de capter leur regard, et si certains étaient vides, d'autres lui répondirent. Et puis un autre se réveilla, il était magicien, il contrôlait le temps, alors un plan fut dressé. Ils diraient qu'il y avait un problème, puis il ralentirait tout et ils en profiteraient pour s'enfuir... Heureusement, ils n'étaient pas reliés entre eux. Le plan fonctionna, presque... En l'absence de catalyseur, le magicien eu un loupé... Il fut tué, mais la diversion suffit et Aleyka courut pendant que les gardes étaient occupés avec les autres esclaves. Elle ne su jamais s'ils réussirent à s'en sortir. Elle-même était trop occupée à se sauver, à sauver sa peau. Mais que connaissait-elle de ces régions hostiles et froides? Rien, si ce n'est les récits de son enfance. Alors qu'elle sentait le vent glacée s'insinuer en elle, un bruit attira son attention et devant elle apparu une femme.

Celle-ci était sans le moindre doute une Alarjaienne et lorsqu'elle pointa sa lame sur Aleyka, celle-ci ne broncha pas, releva la tête, fière. Elle ne s'abaisserait jamais à obéir à ses ennemis, ceux que tous voyaient comme des barbares, ceux qu'elle avait appris à haïr durant ses années d'enfermement... Si elle devait mourir aujourd'hui de la lame de l'un d'eux, elle mourrait, mais fière et combative, sans trahir ses pensées.

Mais la faucheuse se détourna d'elle ce jour là.

Aleyka perdit connaissance, probablement de faim ou de froid, et finalement, lorsqu'elle se réveilla, on l'avait de nouveau emprisonnée. Son cœur s'était alors serré, ne serait-elle jamais libre? Elle ne se souvint pas exactement de ce qu'il se passa les trois jours suivants, elle se rappelait juste des cris, des injures et des menaces qu'elle prononça, lorsqu'elle se fut calmer, la femme qu'elle avait vu dans la forêt vint la voir. Elle lui annonça qu'elle allait l'examiner pour faire d'elle son esclave personnelle. Son sang ne fit qu'un tour et elle sauta sur elle, mais elle fut interrompue par deux gardes. Leur contact la répugna, et en échange de son calme, elle réussit à obtenir sa libération le temps de l'examen de la femme, en dehors de la présence des gardes.

Plus tard, elle devint son esclave, simplement, mais en même temps plus que ça, car elle sentait qu'Astrid lui accordait sa confiance, un minimum, et aussi que jamais elle n'aurait de problèmes en restant avec elle, elle le comprit le jour du premier Cénacle...

Par la suite, même si la cohabitions s'avéra difficile, elles finirent par s'y habituer avec tous les désagréments que cela causait. Et cela durait depuis douze années.

Autres:
Elle est ambidextre, sinon pas grand chose à signaler mise à part sa phobie des contacts, qu'elle arrive à gérer maintenant. Elle n'a aucune possession qui mérite d'être cité ici.

Prophétie à venir