Les Chroniques d' Ilos

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    [A] Astrid des Blizzards - Souveraine d'Alarjan

    Astrid des Blizzards
    Astrid des Blizzards
    Souveraine d'Alarjan


    Messages : 105
    Date d'inscription : 09/05/2009

    Feuille de personnage
    Sexe: Feminin
    Age: 42 ans
    Race: Arkéenne

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    Message  Astrid des Blizzards Dim 24 Mai - 18:59

    ¤ Astrid des Blizzards ¤


    Nom : Blindhríð, des Blizzards en commun.
    Prénom : Astrid
    Âge : 42 ans
    Race : Arkéenne (Snuroise)
    Pays Natal : Alarjan, Clan de Snùr
    Poste dans le royaume : Souveraine absolue du Royaume d'Alarjan
    Magie(s) : Astrid ne maîtrise aucune magie consciemment. Un initié lui apprendrait, par contre, qu'elle a depuis des années des affinités avec l'Eau et les Ténèbres.



    Caractéristiques physique
    Astrid est une femme mince, grande, élancée. Son corps musculeux est parcourut de nombreuses cicatrices qui sont sa fierté et la marque de sa force, ce qui, pour les gens de son peuple, est une chose très importante. Ses cheveux sont blancs et tombent jusqu'à ses fesses : elle a pour habitude de les natter, afin qu'ils ne la gênent pas. Ses yeux, quant à eux, sont d'un bleu sombre, qui se fichent profondément dans ses orbites, donnant à son regard une dureté impressionnante pour une femme. Sa peau a la teinte claire caractéristique des siens. La courbe de sa bouche est généreuse et sensuelle, dotée d'une belle couleur rouge sombre naturelle.

    Mesurant près d'un mètre 80, Astrid est une femme à l'image de son pays : dure, puissante, implacable. Elle n'est pas particulièrement forte, mais sa souplesse et sa chance sont des atouts qui lui ont permis d'arriver là où elle est aujourd'hui. Etrangement, pour les Arkéens de son pays, Astrid est une femme plutôt banale, sans grande beauté : elle n'a pas le trait de mâchoire que les hommes affectionnent, ni la carrure d'épaule qu'ils adorent, elle est plutôt anguleuse, comme une araignée. Pour les autres Arkéens, comme les Hyperboréens ou les Endÿliens, elle est d'une grande beauté et à la capacité à mettre mal à l'aise les hommes de ces pays en prenant tel regard, ou en faisant tel sourire.

    Mais Astrid ne sourit pas, elle parle peu aussi. Sa voix n'est pas vraiment mélodieuse, plutôt brutale, faite pour donner des ordres. Loin d'être manièrée, Astrid a pourtant des tics bien à elle : elle claque sa langue contre son palais lorsqu'elle réfléchit, se mâche la lèvre inférieure quand elle est énervée. On raconte que si jamais cette dernière chose arrive, il vaut mieux prétexter une obligation urgente.

    Astrid s'habille simplement, pour les gens de son peuple : fourrure et ambre ne sont pas des marques de richesse, car se sont des matériaux que l'on trouve partout. Hermine blanche, plumes de crystalis.. voici ses parures, même si, dans la chaleur d'Esjla, elle préfère de loin porter une robe simple, bien coupée, témoin de la simplicité du style vestimentaire des Alarjaiens, plus pratique qu'esthétique.

    Il est à noter qu'Astrid a, à cause du froid, été amputée d'un de ses orteils, et de la moitié de son oreille droite. Une cicatrice très laide arbore aussi son flanc, résultat d'une rencontre fortuite avec un ours.

    Caractéristiques morales
    Astid est une femme au caractère commun à celui de son peuple : elle ne tolère pas la faiblesse, est d'une loyauté sans faille, ne ment jamais. On pourrait lui trouver en cela plusieurs qualités, si ce n'est l'extrémisme de telles pensées, et l'habitude traditionnelle de céder à la violence. C'est une femme colérique, impulsive, qui ne considère pas la violence comme la ressource du faible, mais comme un moyen normal de faire comprendre aux abrutis et aux faibles quelle est leur place. Elle accepte l'esclavage, et le juge même normal. Elle est territorialiste, ne supportant pas que l'ont touche à ses affaires (esclaves, armes, bijoux...), susceptible, elle répond aux insultes par l'épée. Elle a une haine viscéral contre l'ennemi naturel : Hyperboréa.

    Comme tous les Alarjaiens, Astrid est fière de sa liberté, et n'accepte pas que l'on essaye de la forcer à croire en un autre dieu que les siens, à faire passer ses croyances pour rien. Si Hyperboréa était un peuple ouvert, qui acceptait les différences, il n'y aurait jamais eu de guerre, se dit-elle souvent, mais cela, elle le cache, préférant passer pour une femme qu'il ne faut pas taquiner.

    Courageuse, sa témérité est proche de la folie. Astrid est une amoureuse de la connaissance, aussi, ce qui diffère grandement du reste des Arkéens d'Alarjan. Elle croit en la force du savoir, autant qu'en la force de l'épée. Elle ne tolère pas passer pour une idiote, et fait tout son possible pour avoir un coup d'avance en toute chose. Elle ne supporte pas ne pas maîtriser le fil des évènements, ne pas être au courant des choses, être prise par surprise. Elle déteste, par ailleurs, les cadeaux, car on ne fait des cadeaux qu'aux gens qui ont besoin de choses, et on a besoin de choses que lorsqu'on arrive pas à les obtenir par soi-même.

    Prophétie Entière


    Qu'importe la naissance, qu'importe le sang,
    L'Hiver hurlera sur les cairns quand l'enfant unificatrice viendra au monde.
    Elle sera blanche de peau et de cheveux, ses yeux des puits originels,
    Elle sera l'ombre d'un couteau et le regret dissimulé.
    Puis elle grandira, solitaire parmi les pierres.
    Toujours la solitude sera son ombre, mais elle avancera, indéfectible.

    Viendra alors à ses oreilles le but de sa destinée,
    Lorsque les ombres des reptiles s'étendront sur les terres glacées.
    Les Vents du Nord apporteront aux fils écailleux la réprimande qu'ils méritent,
    Celle qui hurle, celui qui sert, ceux qui protègent, voila quelles seront les armes de la tourmente,
    Puis viendra le petit prédateur, et la trahison suprême faite à soi-même,
    Mais quand viendra l'heure des doutes, les cairns guideront tes pas,
    Et le prédateur te sauvera alors, tandis que tu te perdras toi-même.

    Entre tes mains, les esclaves deviendront roi, et les rois esclaves.
    Entre tes mains, la force sera faiblesse, et la faiblesse force.
    L'envers et l'endroit, le haut et le bas. Tu annihileras toutes choses,
    ou éveilleras les pères anciens, ou même, tu trouveras le pivot.
    Fille des Blizzards, maudite parmi les maudits, sous tes pas flétriront les Edelweiss ou naîtront les cités.

    N'oublie pas ton destin, n'oublie pas ta Prophétie,
    Parmi les trois, tu seras la base de la pyramide,
    Parmi les trois, tu seras dans l'ombre mais essentielle,
    Parmi les trois, tu seras la dernière, mais la première en toute chose.
    Parmi les trois, tu garderas à l'esprit le but de ton existence.
    Quand l'Unificatrice aura atteint son but reviendront les Pères de la Double Triade,
    Quand l'Unificatrice aura atteint son but les Os s'effriteront et disparaitront pour toujours.

    Autres
    Vrælende
    Hurlement
    [A] Astrid des Blizzards - Souveraine d'Alarjan 090524074427324754
    Vrælende est une épée-artefact appartenant à Astrid. Vrælende signifie "Hurlement". Cette arme est constituée d'Hauyne (pierre bleue), de saphir et d'acier purifié. On raconte que son fil est inusable, sa lame incassable et sa poignée faite pour se loger à la perfection dans la main de son porteur. Cette épée est très légère, malgré sa longueur (1m80), idéale donc pour une femme à petite allonge. Elle offre une très bonne protection magique contre les sorts offensifs et offre une concentration parfaite à son porteur (don d'Hauyne, de Schorl et d'Hessonite )

    Astrid possède l'Etau des Montagnes, l'un des artefacts Unique, ainsi qu'une vieille dague usée et effilée, qu'elle tient de sa famille, un vieux souvenir qu'elle garde pour se rappeler ses origines. A sa taille, sa ceinture possède donc deux fourreaux : un pour Vrælende et un pour la dague, ainsi qu'un autre pour un poignard. Dans sa botte, elle cache aussi une toute petite dague, qui ne lui sert qu'en dernier recourt. Astrid est une très mauvaises archère, et n'apprécie pas les armes de distance en général.

    La Dame des Blizzards déteste les ours, auxquels elle doit une cicatrice d'une grande laideur à son flanc. Elle ne peut pas en ingérer la viande. A défaut, c'est avec un ravissement qu'elle se sert de leur peau comme couverture ou vêtement. Elle est allergique aux noix et aux noisettes, ce qui n'est pas trop dérangeant en raison de leur rareté dans le Nord, et prend grand soin de ne pas en manger, au risque de voir sa gorge gonfler et son visage se couvrir de plaques.

    La Souveraine d'Alarjan ne contrôle pas consciemment les magies avec lesquelles elle a des affinités : l'Eau et les Ténèbres, soit la glace et la douleur. Ceci sera donc à découvrir dans le rp.

    Astrid, malgré son rang et sa richesse, ne possède qu'une seule et unique esclave, refusant de faire confiance à une créature entièrement soumise. Aleyka est sa possession, et elle refuse à quiconque de porter la main sur elle, que ce soit pour la douceur ou la douleur. A sa connaissance, la jeune fille n'a eu aucun amant, mais on a beau être au courant de nombreuses informations, on est pas réellement au courant de tout. Cliquez ici pour consulter la fiche d'Aleyka.

    Résumé de l'Histoire

    Astrid est né d'une famille somme toute banale, tellement banale que l'histoire, son histoire, aurait pu s'arrêter dès le lendemain de sa naissance. Mais, car il faut un mais, elle grandit normalement, passant les rites lorsqu'il fallait les passer, ne faisait jamais montre d'ambition. Elle se taisait, baissait la tête et apprenait, soumise, même s'il y avait dans ses yeux une lueur vive de pure colère. Grandissant dans une famille du Clan de Snùr, elle apprit à lire et à écrire, en même temps que la chasse et le maniement de l'épée auprès des guerriers de chez elle. On la traitait comme les autres filles, comme les autres garçons aussi, lui mettant des coups de botte au cul lorsqu'elle le méritait, obtenant un compliment quand il le fallait.

    Mais une maladie venu d'on ne sait où s'abattit sur les quelques membres de sa famille, et de son clan. Tous les enfants de moins de 10 ans moururent en crachant du sang, ou leurs douleurs terminées par un coup d'épée. Les plus vieux, sentant la mort s'insinuer dans leur os, prirent le Masque et la Route. Mais Astrid ne tomba pas malade, alors que sa mère et son père se mourraient lentement, fille unique comme le sont souvent les filles de Snùr. Poussée par les siens, âgée de 20 ans, elle tua sa mère, d'un coup dans le coeur, mais sa main trembla pour son père, et, prise de honte, de la honte face à sa propre faiblesse, qui était intolérable, elle s'en alla.

    L'Hiver aurait bien pu la tuer, si sa chance ne l'avait pas amener à agoniser près d'un vieux monastère des Tisseuses du Silence. Une soeur à la recherche de sérénité, dans la lande, la trouva inconsciente, perclue de froid et au bord de la mort.

    Les Soeurs sauvèrent ses pieds de justesse, mais lui tranchèrent un morceau d'oreille trop noir pour être sauvé. Ce fut la douleur qui l'éveilla quelques jours plus tard.

    Astrid resta près de 2 ans auprès des soeurs, s'occupant de la toilette des morts que les bûchés consumaient ensuite. L'odeur lourde de la chair humaine brûlée, et la connaissance qu'elle apprit auprès des soeurs, berça pendant ses deux longues années, sa résolution de ne plus être faible, et de mener quelque chose, de faire une chose importante, pour qu'on ne garde pas d'elle le souvenir d'une enfant faible, ou une mèche de cheveux découpées d'un cadavre attendant l'huile et la torche.

    Elle parcourut le monde de chez elle, sa terre, du pas imperturbable d'une personne confiante en ses propres capacités. Et un jour que la tempête était trop forte, trop pour qu'elle ne puisse continuer à marcher dans la tourmente, elle s'abrita dans une caverne. Curieuse, elle en explora les tunnels, sa main resserrée autour de la dague qui avait mis fin aux souffrances de sa mère, prête à tuer s'il le fallait. Au coeur de la montagne, ses yeux épuisés par l'effort, elle tomba (littéralement, glissant sur de la pierre humide, dévalant une descente) sur une pièce creusée. Là, sur un autel, recouvert de poussière et de mousse, elle trouva un collier étrange. Savait-elle, Astrid, âgée à peine de 25 ans, qu'elle venait de trouver l'un des plus précieux artefacts de ce monde ? Probablement pas, mais l'Etau des Montagne était sien. Elle le mit à son cou, et la douleur de son poignet gauche foulé s'atténua grandement.

    Elle sortit de là, fit d'un renard des neige trop curieux son repas et reprit sa vie, avec à la gorge, un bijou qu'elle portait comme un trophée. Et puis il y eut la neige, la neige et le froid, et un ours polaire pensant faire d'elle un menu de choix, et des cicatrices définitive sur son flanc, et la haine de ces bestioles dont elle se fit un manteau.

    Une nouvelle fois, la chance lui sourit, car l'infection dévorait les plaies de son ventre, rendait son front fièvreux. Une nouvelle fois la neige lui servit de lit, promesse d'un repos mérité, et d'une mort douce. Une nouvelle fois, se fut la douleur qui la réveilla, bien au chaud, avec cette fois-ci un orteil de moins et la sensation cuisante qu'on lui avait raclé le visage avec du sel. Une femme lui sourit, les yeux aveugles. La répulsion déforma le visage d'Astrid. Les Malformés, les Handicapés et les faibles doivent mourir, hurla son esprit. Mais elle était trop épuisée pour crier, ou pour vomir.

    Le temps qu'elle guérisse, elle eut le loisir d'écouter avec soin les préceptes de cette femme, qui maîtrisait la magie (horreur bis !!). Voyante. Ou plutôt, Oracle. c'était une Oracle qui voyait l'avenir, et qui lui avait prit son collier. Lorsqu'elle eut retrouvé des forces, Astrid prit son poignard, se glissa dans le dos de cette jeune femme et la menaça. Où, lui demanda-t-elle, as-tu mis mes biens, Chienne ?! La femme lui répondit qu'ils étaient dans le tiroir là, et laissa le soin à Astrid de les récupérer. Puis ses yeux se voilèrent de noir, et elle dit :

    " Les Vents du Nord apporteront aux fils écailleux la réprimande qu'ils méritent,
    Celle qui hurle, celui qui sert, ceux qui protègent, voila quelles seront les armes de la tourmente,
    Puis viendra le petit prédateur, et la trahison suprême faite à soi-même,
    Mais quand viendra l'heure des doutes, les cairns guideront tes pas,
    Et le prédateur te sauvera alors, tandis que tu te perdras toi-même.
    Entre tes mains, les esclaves deviendront roi, et les rois esclaves.
    Entre tes mains, la force sera faiblesse, et la faiblesse force.
    L'envers et l'endroit, le haut et le bas. Tu annihileras toutes choses,
    ou éveilleras les pères anciens, ou même, tu trouveras le pivot.
    Fille des Blizzards, maudite parmi les maudits, sous tes pas flétriront les Edelweiss ou naîtront les cités. "


    Personne ne sait si le tranchant d'un poignard récompensa la prophétesse de ses visions, ni même si Astrid avait compris un traitre mot.

    4 ans plus tard, la prophétie se réalisa. Astrid, dit Des Blizzards, avait 31 ans. Par quels moyens ? Ô... Petits curieux que vous êtes. Il faut savoir garder les secrets, de crainte qu'on ne s'en servent comme arme. Une arme, avez-vous dit ? Voila, vous avez presque la clef de son succès !

    Pendant les 3 années qui suivirent, Astrid utilisa chaque parcelle de son énergie pour unifier Alarjan. Elle appela à elle la Matriarche, et fit d'elle une proche. Elle invita le Maître Esclavagiste et obtient de lui, on ne sait comment, la confiance. Les chefs de clan, elle n'eut qu'à les affronter, prendre leur place pour finalement leur rendre, en s'assurant leur fidélité. Puis un jour, alors qu'elle se rendait personnellement à la Frrontière d'Hyperboréa pour juger les troupes, dans la forêt, elle rencontra une petite fouine, à l'oeil brillant.

    Elle s'appelait Aleyka, et même la pointe Vrælende ne parvenait pas à effacer la haine de son regard. Cette énergie plut à Astrid, qui la prit à son service, contre son gré. Il lui fallut du temps pour la domestiquer comme il se fallait, mais, même aujourd'hui, l'esclave personnelle de la souveraine d'alarjan n'est pas des plus docile, et, dans le fond, n'est-ce pas ce qui plait à une femme qui possède tout, un peu de difficulté ?

    Et puis, il faut se rappeler de certaines choses, pour comprendre que la relation entre les deux femmes est, quoi que tendu, complexe : un conseil du cénacle, le premier de tous, à Esjla, Aleyka apportant à Astrid ce que celle-ci demande, la main de l'un des chefs un peu trop prompte à tripoter les formes délicieuses, et la lame d'un poignard sur sa gorge : " Si tu touches mon esclave, vipère insipide, c'est comme si tu me touchais moi. Retires ta main, de crainte de perdre des doigts. "

    Merci, cher lecteur, d'avoir lu ce court récit sur la longue vie de votre Reine. Les Autres années ? Boah... Les Autres années ont peu d'intérêts, seule compte la force, la force et la liberté !

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