Les Chroniques d' Ilos

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    [A] Alberguir Asalgo

    Alberguir Asalgo
    Alberguir Asalgo
    Voyageur


    Messages : 1
    Date d'inscription : 30/05/2009

    [A] Alberguir Asalgo Empty Alberguir Asalgo

    Message  Alberguir Asalgo Sam 30 Mai - 17:50

    Nom: Asalgo
    Prénom: Alberguir
    Âge: 26 ans
    Race: Alarjaienne
    Pays Natal: Alarjan
    Magie(s) : Si peu développée qu’elle est quasi inexistante.
    Poste dans le royaume: Matriarche du Royaume d’Alarjan.

    Caractéristiques physique: Elle n’est pas très vieille, au contraire elle est très jeune pour une matriarche. Sa peau fine et blanche, semble rayonner d’un éclat de pureté par rapport à ses cheveux. Sa chevelure est rousse flamboyante, mais pas un joli roux cuivré et accueillant. Son roux est plutôt rouge et effrayant. Il arrive souvent que des branches, des fleurs ou d’autres débris sont coincés dedans. Ses sourcils fins et délicats suivent la ligne de ses yeux. Vert et calme, les cils qui entourent ces yeux sont aussi rouges que les cheveux.
    Son nez droit conduit à sa bouche rose et pulpeuse. L’ovale de son visage est régulier. Si ses joues et ses paupières paraissent plus foncées ou de bonne mine c’est que la demoiselle se maquille.
    Alberguir est assez grande, disons que ses larges épaules, sa poitrine généreuse et ses hanches solides, lui donnent un aspect massif ; sa taille fine et ses longues jambes augmentent l’effet de hauteur. Elle s’habille simplement, elle porte souvent des habits aux couleurs vives et chatoyantes. Elle ne se voile pas le visage, comparé à ses sœurs tisseuses. Lorsqu’elle doit apparaître en présence d’un grand nombre de personnes, elle porte alors un masque au nez long semblable à un bec.

    Caractéristiques morales: Fermée. C’est le premier mot qui nous vient à l’esprit lorsque l’on voit Alberguir. Non pas qu’elle incite au silence mais son air calmes n’ouvre pas la conversation. La jeune femme est d’ailleurs très peu bavarde. Elle prend toujours beaucoup de temps pour réfléchir et penser, elle aime les arts tels que la musique, le chant et la lecture. Elle aime aussi beaucoup le silence et les grands espaces aérés.
    Son rôle de matriarche lui pèse assez sur les épaules. Elle se retient souvent de réagir ou de parler franchement. Elle représente tout une partie de peuple voyez-vous, elle n’a pas le droit à l’erreur.
    Vierge et sans expérience face aux hommes, elle n’a jamais été proche de son père et cela s’en ressent. Encore un peu naïve et innocente, elle a été préservée par sa mère, très protectrice, du monde extérieur. Lorsqu’on l’a nommé matriarche, elle en avait été beaucoup surprise. Elle sait que ce rôle est un honneur et fait de son mieux pour le supporter et l’honorer. Les tisseuses savent que leur matriarche n’est pas aussi parfaite qu’elles le voudraient.
    Pour résumer on pourrait dire que Alberguir n’est que la partie visible de l’iceberg que sont les tisseuses et que, pour supporter ce rôle, toutes les tisseuses l’aident, la soulèvent ou l’enfoncent.

    Autres: //




    Histoire:

    Comme beaucoup d’histoires, pour atteindre une place aussi haute que celle de matriarche, vous devez vous imaginer que Alberguir à fait d’incroyables choses de sa vie.
    Mais ce serait faux.
    Alberguir n’a jamais rien fait.
    Elle est née normalement, sans complication, juste la digne fille de sa mère : une tisseuse.
    On lui disait qu’être une tisseuse était une tradition dans leur famille. Bien entendu les hommes de sa famille faisaient autre chose et si une fille voulait faire autre chose que tisseuse, elle le pouvait. Mais Alberguir n’était pas de ce moule.

    Lors de son enfance Alberguir vit très peu son père, toujours en vadrouille ; et n’entendait jamais sa mère. Ne pas parler devint peu à peu une habitude pour elle. À cette époque, la matriarche était une vieille femme toute ridée, toute courbée et Alberguir se souvenait qu’elle l’avait rapidement dépassée en hauteur. Mais elle était surtout très antipathique, un vrai caractère de cochon. Toutes les tisseuses, Alberguir et sa mère y compris, n’avaient qu’une hâte : qu’elle meure. Tout le monde disait que ce serait au tour de la tante de Alberguir d’être la matriarche après celle-là. La tante, Falecia, était une femme frêle et douce, elle avait eu trois enfants avec son mari et savourait maintenant le plaisir d’être grand-mère d’une fillette.

    Mais ceci est l’histoire d’Alberguir, oublions les autres :
    Ne sort pas, c’est dangereux pour une petite fille dehors. Tiens-toi bien à table.
    Garde le dos droit. Coiffe tes cheveux. Lave toi bien les dents. Ne t’habille pas comme ça. Ne parle pas aux inconnus. Ne cours pas tu pourrais te blesser.
    Tel était le quotidien de la petite fille. La petite poupée de sa mère, forgée comme elle le voudrait, pas comme elle l’était. Un jour durant un cours d’initiation de la magie, Alberguir manqua de s’enflammer les cheveux, par la suite sa mère lui interdit de s’y rendre.
    Ainsi Alberguir n’apprit jamais la magie. Les rares fois où son père venait à la maison, il rabâchait les phrases suivantes :
    « Fiche lui la paix. » « Pourquoi elle sort pas la gamine ? » « Et l’école ? C’est bien la magie ? » « T’as encore grandis, toi. »

    C’est lui le premier qui remarqua que malgré le peu d’exercice qu’elle pratiquait, malgré le caractère calme de la jeune fille :

    « Elle ne devrait être une tisseuse.
    - Pardon ? » Ce furent les premiers mots de la discussion, ils étaient à table, Alberguir mangeait, sans prononcer un mot et écoutait ses parents : elle avait alors 10 ans.
    « Si on attend plus longtemps pour un apprentissage, elle sera trop vieille et en retard par rapport aux autres. Elle devrait devenir une guerrière.
    - C’est ridicule.
    - Mais regarde là bon sang ! Elle fait aucun sport régulier et regarde ses épaules ! Et elle dépasse tous les enfants de son âge en matière de hauteur.
    - Coïncidence.
    - Mais quelle tête de mule tu fais. La fille de l’une de tes sœurs est bien devenue une étudie, enfermée dans un cabinet remplit de livres, donc une non-tisseuse ; et toi tu refuserais une autre vocation pour ta propre fille ?
    - C’est ma fille.
    - C’est avant tout sa propre vie qui est en jeu. Laisse la un peu vivre pour l’amour de Dieu ! »


    Et la mère ne répondit pas. Face à tant de silence, le père se rassit, termina son dîner et partit fumer sa pipe au coin de la cheminée. Alberguir était habituée, ses parents se disputaient souvent, pourtant l’enfant savait pertinemment qu’ils ne se sépareraient pas, ils s’aimaient trop pour cela. Par la suite son père décida tout de même de lui montrer l’extérieur, Alberguir regardait de ses yeux curieux et émerveillés. Mais devenir une guerrière ne l’inspirait pas plus que cela, comme tout le reste. À quinze ans, la jeune fille reçu son titre de tisseuse.
    Et oui, malgré les suggestions de sa famille, les supplications de son père la jeune fille était devenue tisseuse. Elle était encore jeune, mais un fait ne pouvait être ignoré : les lèvres délicates de la jeune fille ne s’ouvraient pratiquement jamais. Parfois un ou deux mots sortaient de cette bouche mais sinon rien.

    Être tisseuse ne demandait pas vraiment d’effort à Alberguir. Le seul grand obstacle qu’elle rencontrait était cette vieille et insupportable Matriarche. La vieille dame lui donnait beaucoup de travail, souvent de petits travaux humiliants comme le ménage, le classement de dosser ou encore l’accueil de clients très importants. Alberguir, en tant que nouvelle tisseuse avait toutes les chances de faire des erreurs. Cette situation dura une dizaine d’année, s’empirant de fil en aiguille la jeune fille ne tenait bon uniquement grâce au soutien de ses soeurs et de sa mère. L’année suivante, la santé de cette vieille empira et lors de la saison rude elle mourut en silence, un parchemin serré entre les mains. La tradition voulait que le nom qui y figure soit celui de la matriarche suivante. L’honneur d’ouvrir le parchemin revint à Falecia, tout le monde s’entendait sur le fait qu’elle allait y lire son propre prénom.
    Mais la petite femme devint blême et se mit à suffoquer. Ses sœurs vinrent la soutenir et une autre tisseuse prise le relais et exposa le contenu de la lettre après un bref moment de surprise :

    « Toute autant que vous êtes,
    Je vous maudis.
    Alberguir sera votre matriarche. »


    Suite à cette déclaration la jeune femme se sentit le sujet de beaucoup de regard. La tradition ne se discute pas chez les tisseuses. Elle sera la matriarche.
    Elle n’a jamais rien fait pour être à cette place. Elle fait de son mieux, mais il semblerait que ce ne soit jamais assez.

      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai - 19:29