Trois mois, trois longs mois passées à Camilla pour démanteler un réseau de contrebande d'artefacts, et enfin, me voilà de retour au Fort Vahlen, ma maison, ma demeure... Depuis la route traversant les champs qui s'étendaient à ses pieds, la vision de ce bijou militaire de granit, avec ses hautes tours et ses murailles me rempli d'une profonde quiétude.
Le pas serein, le sourire au lèvres, je m'avance dans le fort, respirant à pleins poumons l'odeur de vieille pierre qui règne ici. En traversant le hall, je ne peux m'empêcher de lever la tête et d'observer les lustres, de jeter un coup d'oeil à tout ce qui se trouve autour de moi, que ce soit les grandes tentures ou l'intérieur de la grande et haute salle de réunion, avec sa longue table rectangulaire, ornée de chandeliers d'argent. Non, tout est bien là, rien n'a changé. Oh, je ne suis parti que trois mois, mais ça m'avait semblé si long...
Je monte quatre à quatre les marches de l'escalier en colimaçon qui mène à mon dortoir, où je retrouve quelques uns de mes camarades d'armes, qui m'accueillent avec de grandes embrassades. Je retire mon armure, pose mon arme et m'écroule sur mon lit, les yeux rivés sur le plafond bas et ses poutres apparentes. Pas de doutes possibles, je suis bel et bien rentré à la maison...
Le pas serein, le sourire au lèvres, je m'avance dans le fort, respirant à pleins poumons l'odeur de vieille pierre qui règne ici. En traversant le hall, je ne peux m'empêcher de lever la tête et d'observer les lustres, de jeter un coup d'oeil à tout ce qui se trouve autour de moi, que ce soit les grandes tentures ou l'intérieur de la grande et haute salle de réunion, avec sa longue table rectangulaire, ornée de chandeliers d'argent. Non, tout est bien là, rien n'a changé. Oh, je ne suis parti que trois mois, mais ça m'avait semblé si long...
Je monte quatre à quatre les marches de l'escalier en colimaçon qui mène à mon dortoir, où je retrouve quelques uns de mes camarades d'armes, qui m'accueillent avec de grandes embrassades. Je retire mon armure, pose mon arme et m'écroule sur mon lit, les yeux rivés sur le plafond bas et ses poutres apparentes. Pas de doutes possibles, je suis bel et bien rentré à la maison...
~ Tomas Marineau, soldat rattaché au fort Vahlen