Enfin, elles étaient là, devant moi, les montagnes du Midi. Trois jours à fuir à travers les steppes glacées d'Alarjan pour fuir l'esclavage. Et enfin, à mes pieds s'étendaient les portes de mon salut. Une fois traversées, j'arriverai en Endyl où on ne pourra plus me traquer.
Pas le temps de faire une halte, j'entends les cris de mes poursuivants au loin derrière moi. Il me faut avancer et commencer l'ascension. Je cours. Je cours à en perdre haleine, et même si je n'entends plus les hommes hurler, je ne prends pas le risque de m'arrêter, et je cours encore. Dans d'autre circonstances, j'aurai peut être pu apprécier le paysage. Ces roches gris, noirs, sur lesquels viennent se déposer les délicats flocons de neige, comme si le manteau de cette dernière avait endormi toute forme de vie.
Après tout un après midi de course endiablée, je m'autorise à prendre une halte dans un petite grotte. La nuit est glaciale, et réveille les populations animales qui gouvernent les lieux. Le blizzard vous gèle le corps. Les cris de la faune vous glace l'âme. Les heures passent, terrifiantes, mais le matin se lève, et avec lui, les premiers rayons solaires. Je continue alors mon voyage, sur les petits chemins commerciaux, et au détour d'un pic, mes yeux s'écarquillent. A mes pieds s'étend la grande contrée d'Endyl, verdoyante.
Plus je descend vers ma liberté, plus la neige cède place à la verdure, si bien qu'en bas de la montagne, je me retrouve en plein milieu d'un forêt dense. Sentez vous, ce parfum floral? La rosée sur les feuilles? La terre humide? Cette odeur, c'est l'odeur de ma liberté...
Pas le temps de faire une halte, j'entends les cris de mes poursuivants au loin derrière moi. Il me faut avancer et commencer l'ascension. Je cours. Je cours à en perdre haleine, et même si je n'entends plus les hommes hurler, je ne prends pas le risque de m'arrêter, et je cours encore. Dans d'autre circonstances, j'aurai peut être pu apprécier le paysage. Ces roches gris, noirs, sur lesquels viennent se déposer les délicats flocons de neige, comme si le manteau de cette dernière avait endormi toute forme de vie.
Après tout un après midi de course endiablée, je m'autorise à prendre une halte dans un petite grotte. La nuit est glaciale, et réveille les populations animales qui gouvernent les lieux. Le blizzard vous gèle le corps. Les cris de la faune vous glace l'âme. Les heures passent, terrifiantes, mais le matin se lève, et avec lui, les premiers rayons solaires. Je continue alors mon voyage, sur les petits chemins commerciaux, et au détour d'un pic, mes yeux s'écarquillent. A mes pieds s'étend la grande contrée d'Endyl, verdoyante.
Plus je descend vers ma liberté, plus la neige cède place à la verdure, si bien qu'en bas de la montagne, je me retrouve en plein milieu d'un forêt dense. Sentez vous, ce parfum floral? La rosée sur les feuilles? La terre humide? Cette odeur, c'est l'odeur de ma liberté...
~ Moodnir Aktra, esclave Alarjaiens
